Aujourd’hui plus encore qu’hier, les mots de Duras sont salutaires, salutaires parce qu’ils cognent au discours social politiquement correct, ils osent décrire le pire, le malentendu, ils sont faits de la chair qui nous constitue, qui nous encombre, qui nous malmène.
Ses silences aujourd’hui nous obligent à la lenteur de la Pensée, à une respiration, un souffle.
Duras est impétueuse, facétieuse, intransigeante… mais jamais elle ne ment.
Nous avons parcouru avec elle un bout de chemin et aujourd’hui nous vous invitons à nous suivre. Chantal, Christine, Henri « Suite au décès de leur mère, deux soeurs font le tri de ses affaires et tombent sur des carnets écrits de sa main. D’abord dérangées par les révélations qu’elles découvrent, elles se laissent happer par le récit d’une histoire d’amour qu’elles supposent être celle de leur mère… »
Lecture théâtralisée à partir de textes de Marguerite Duras.

Mise en scène : Henri Thomas
Interprétation : Christine Diaferia et Chantal Rieux