Nous ne sommes pas à l’abri des phénomènes susceptibles de porter atteinte à notre environnement ou notre sécurité, qu’ils soient d’origine naturelle, industrielle ou même sanitaire. Pour répondre à ces enjeux, les collectivités doivent prendre les mesures nécessaires pour prévenir mais aussi être en capacité de réagir face à des situations de plus en plus probables. Au Fontanil-Cornillon, le travail s’organise pour élaborer des procédures et renforcer la culture du risque.

Qu’est-ce que le risque ?

Définir le « risque » n’est pas une mince affaire. Il faut pourtant partir de ce préalable pour bien comprendre les enjeux qu’il soulève. En langage courant, le risque et le danger sont souvent considérés comme des termes interchangeables. Or risque n’est pas synonyme de danger : il prépare à l’éventualité d’un danger, en tenant compte des conséquences possibles qu’il peut engendrer. Et la nuance est importante. Le risque s’associe donc à la notion de probabilité. Le prévenir, ce n’est pas considérer qu’il va nécessairement se produire, mais se tenir prêt à réagir au cas où il deviendrait un danger réel, face auquel il faut agir.

Un risque est dit « majeur » lorsque les conséquences qu’il peut engendrer sont de nature à affecter durablement la zone touchée.

Un événement grave observé en un lieu désert n’est donc pas un risque important. Mais un événement moyennement grave survenant dans une zone à forte présence humaine représente un risque non négligeable.

L’évaluation de la nature du risque conditionne les moyens à apporter, et permet d’adapter les réactions dans le cadre de procédures établies et partagées, dont la plus structurée est le Plan Communal de Sauvegarde (PCS).

Prévenir pour agir

En parallèle des procédures mises en place dans le cadre du Plan Communal de Sauvegarde (PCS), outil pivot de la gestion de crise, plusieurs actions se déploient pour organiser et prévenir les risques. 

Des groupes de travail ont été constitués sur des thématiques identifiées, comme notamment l’obligation légale de débroussaillementDes actions de sensibilisation et d’accompagnement seront menées auprès de la population, de façon générale et de façon ciblée, pour prévenir au mieux ce risque spécifique. 

Quels sont les risques auxquels la région est exposée ?

Renaud Antoine,

Une expertise humaine et technique au service des Fontanilois

La coordination de la gestion du risque nécessite un sens de la planification, de l’organisation et de l’analyse indispensable. Des compétences que Renaud Antoine a renforcé tout au long de sa carrière professionnelle au sein du groupe industriel Schneider Electric et qu’il met également au service de l’équipe municipale depuis 2020 au sein du CCAS, en tant que membre de commissions du budget, de vérification de conformité des listes électorales et des risques majeurs ou encore à travers ses actions pour la lutte contre le Moustique Tigre.

Reconnu dans ses missions et dans ses engagements au service des Fontanilois, Renaud Antoine est nommé conseiller délégué à la qualité de vie et à la prévention des risques, revêtant notamment les fonctions inédites de correspondant incendie et secours, correspondant de l’institut des risques majeurs (Irma) et référent en charge du PCS.