Un jeune homme avec une épée en bois et une jupe sous le bras.

Il marche de long en large sur la scène. Une jeune fille l’interpelle en coulisse. Elle l’oblige à raconter son histoire, celle d’un gars qui vient de perdre sa sœur. Le jeune homme enfile la jupe et brandit l’épée, il part à la recherche de la jeune fille et tombe dans le château où son père la retient prisonnière. Le roi a interdit à toute personne de poser un regard sur elle. Il a fait coudre tous ses habits pour que jamais elle ne puisse s’en vêtir et s’échapper du château. La jeune fille crie du donjon : « Si seulement j’avais un frère ! » Ces deux-là se cherchent, se cachent. Pas si simple de se trouver.

Avec cette nouvelle création, la compagnie A Corps Dissidents vous convie pour un conte poétique afin d’aborder les présences, les absences et les rencontres de ceux et celles qui font nos vies : théâtre, danse et musique seront au rendez-vous !

Texte de Philippe Dorin
Mise en scène : Claire Trouvé
Musique : Hassana Ongoiba
Avec Fanny Fait et Théo Michel-Bechet

Qu’aurait pensé Boris Vian de cette drôle – si l’on ose dire – d’année 2020 qui aurait dû être uniquement consacrée à fêter son centenaire ? Peut-être en eut-il été (Bison) Ravi ? Celui qui est pour l’éternité “Équarrisseur de première classe, Satrape et Promoteur Insigne de l’Ordre de la Grande Gidouille” du Collège de ‘Pataphysique n’aurait pas manqué une occasion pareille pour nous pondre un chef-d’œuvre peut-être intitulé “Confit ne ment” ou alors une chanson…

N’y pensons pas trop et fêtons en Jazz et en Chansons justement, ce génial touche-à-tout, ingénieur, écrivain, jazzmen, poète, parolier, chanteur, directeur artistique… et critique de jazz à la dent dure qui a osé écrire à propos de l’orchestre de Django Reinhardt : “… mais vous devrez admettre que le Quintette du Hot de France, quand il massacrait quelque chose, le faisait tout en douceur” ! Boris, on te pardonne, on t’aime tant !

Avec

Lily Martine, chant et accordina
Laurent Courtois, guitare, chant et contrebasse
Nino Mastropietro , chant et clavier
Pierre Fort, trompinette et cornet
Jérôme Chartier, guitare et contrebasse
Alain Riondet, batterie

En trio acoustique, Antoine Strippoli propose une version à nu de ses chansons, une approche directe, sensible et résolument rock.

Sa voix se déploie avec une énergie puissante et délicate, portée par sa guitare et les cordes tendues par Anne Lemariey au violon et Laurence Viguier au violoncelle.

Une alchimie poétique d’ombres et de lumières, de trois complices qui oeuvrent à la couleur.

Sept personnages coincés dans un compartiment du train Paris- Venise.

Sept personnages et autant de manières de parler, de maladies du langage, et de bonnes raisons de fuir en Vénétie.

Une fantaisie policière centrée sur les approximations et les habitudes révélatrices du langage. Un voyage qu’on n’oublie pas.

Pièce de Pierre Notte. Mise en scène : Janine Madej-Weller

ATRIUM
1ter rue du Moulin
38120 Le Fontanil-Cornillon

Ben Bert est un sacré dessinateur ! En quelques traits, il vous croque une situation, saisit un instant plus vrai que vrai et bien que ses dessins ne soient pas dans le style « réaliste », on peut dire que c’est « exactement ça ». Il comprend sur le vif toute la poésie d’un instant de vie, souvent avec humour (un humour subtil que l’on saisit en détaillant de près son dessin) et moult détails (rien ne lui échappe), ainsi que beaucoup de tendresse et de respect pour ses modèles (en général involontaires)… sans les ménager pour autant ! Gageons que lors de ce concert dessiné, il saisira l’esprit de cette musique manouche, de la note fugace à la bonne humeur communicative des musiciens.

L’invité musical – n’oublions pas la musique ! – est le guitariste manouche Miano Rivière, grand joueur de valses et de standards les plus typiques, avec pour l’accompagner Laurent Courtois, guitare (que Ben Bert dessine toujours trop vieux à son goût), et Jérôme Chartier, contrebasse (excellent client pour le dessinateur car un instrument pareil, c’est toujours sympa à croquer !)

Les dessins seront projetés sur un écran vidéo, afin que pouvoir suivre en direct le travail de l’artiste, directement inspiré par la musique.

Avec Antoine Courtois, guitare et Yves Guyon, contrebasse.

Le 25 juillet 1945, l’officier S.S. Kurt Gerstein est retrouvé pendu dans sa cellule de la prison du Cherche-midi, à Paris. Chimiste, protestant de grande conviction, se voulant « espion de Dieu dans la S.S. », il avait tenté, en vain, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Allemagne, d’alerter l’opinion sur les crimes nazis. Mais, pris dans l’engrenage de la mission qu’il s’était fixée, il avait reçu de sa hiérarchie l’ordre de fournir en grande quantité le produit destiné aux exécutions massives dans les camps de la mort, le gaz Zyklon B.
Comment peut-il convaincre ses juges qu’il menait une guerre secrète contre le régime meurtrier des S.S. ?

Au-delà de la véritable « passion » qu’il a vécue, son incroyable histoire témoigne du fait qu’à toutes les époques, il est des situations dont, quoi qu’on fasse, on ne peut pas sortir innocent. L’ambiguïté de Kurt Gerstein n’est elle pas, plus largement, celle des personnalités fortes, qui, au cours de l’Histoire, ont cherché à combattre de l’intérieur un régime totalitaire ? Quelle était finalement la culpabilité de Kurt Gerstein ? Comment apprécier son degré de Résistance, résistance qui dans ce contexte-là, relevait du sacrifice et de l’héroïsme ?

Auteur : Jacques Mervant – Metteur en scène : Philippe Boyau – Costumière : Bernadette Suchod
Avec : Kurt Gerstein : Patrice Osete – Ludwig Gerstein : Vincent Suriano Horst Dickten : Alexandre Belhadj – Le juge : Thierry Vincent

ATRIUM
1ter rue du Moulin
38120 Le Fontanil-Cornillon

Le saxophoniste américain Scott Hamilton, musicien d’exception, légende du Swing moderne est l’invité rêvé du Quintet Baldet / Cheret. Il partagera avec eux la scène de l’Atrium lors d’un concert à ne pas manquer. 

La musique d’Al Cohn et Zoot Sims – autres géants du saxophone – qui constitue le répertoire habituel de l’orchestre sera jouée puisque Scott a partagé la scène avec eux. Entre autres légendes du jazz, il a joué avec Benny Goodman, Gerry Mulligan, Woody Herman, Charlie Byrd, Red Norvo, Ray Brown… Un gros son velouté à la Ben Webster, un phrasé élégant plaisant à l’oreille, un swing incisif : voici le style de Scott Hamilton ! 

Son succès international est dû à l’évidence de son jeu qui parle à chacun. Nul n’est besoin d’être un connaisseur pour aimer ce jazz-là ! Tout son art réside dans le fait d’avoir su concilier l’héritage du passé avec des tendances modernes. Un Mythe donc et un Must pour le quintette qui l’accueille et dont les musiciens, tous bien connus dans la région, sont heureux de vous faire partager cette rencontre unique !

Avec : Scott Hamilton, Ivan Baldet, Michael Cheret, saxophones ténor, Éric Maiorino, guitare, Laurent Courtois, contrebasse, Alain Riondet, batterie.

Fans du mythique groupe britannique et de son leader charismatique Sting, les Rox’Men rejouent l’ensemble du répertoire de leurs idoles avec un réalisme surprenant.

Si vous avez manqué The Police lors de leur dernière tournée mondiale en 2008, les Rox’Men auront à coeur de vous faire partager leur souvenir de ce moment inoubliable avec toute l’énergie et le dynamisme qui font de ce trio grenoblois l’un des meilleurs Cover Band du moment.

Rémi Ferraud-Ciandet – Batterie / Chant
Nicolas Musso – Guitare / Choeurs
Patrick Argentier – Basse / Choeurs

ATRIUM
1 ter rue du Moulin
38120 Le Fontanil-Cornillon