Festival des Arts du Récit

Mercredi 15 mai 2024

Salle du Conseil et des Mariages (sous la médiathèque) – 15H

La médiathèque reçoit le conteur Alex Pattie pour son spectacle intitulé « CORBEAU »

C’est le corbeau qui a créé le monde. Deux fois même.   

Découvrez son histoire dans ces contes d’Amérique du Nord et de Sibérie.

Contes des premiers temps, quand le ciel était neuf, le monde encore malléable et chaque émotion nouvelle. Parfois tricheur, idiot ou encore cruel, le corbeau part à la découverte de son monde – et qu’est-ce qu’il rencontre comme galère !

Tout public à partir de 6 ans, sans réservation.

Conteur et comédien d’origine britannique, Alex Pattie étudie le jeu à l’École Claude Mathieu à Paris. Il y découvre le conte avec Odile Burley et poursuit sa formation de conteur avec Ben Haggarty en Angleterre. En 2022, il participe au Labo 6 de la Maison du Conte (Chevilly-Larue). Il aime raconter des histoires traditionnels dans ses spectacles qui s’adressent aux adultes autant qu’aux enfants.

Exposition « Histoire de fausses nouvelles »

Exposition "Histoire de fausse nouvelles"

Du 14 mai au 14 juin 2024

Désinformation, mensonge, canular, propagande, la « fausse nouvelle » a été remise au goût du jour sous l’appellation de « fake news » puis de« infox ». Mais elle ne date pourtant pas d’hier. Cette exposition pédagogique en affiches propose des outils et des pistes de réflexion permettant de se repérer, de trier, d’identifier les sources et l’information pertinente pour cultiver l’exercice citoyen d’un doute méthodique.

Public jeunesse 

Horaires d’ouverture de la médiathèque :
Mardi et et vendredi de 15h à 18h
Mercredi de 9h30 à 12h et de 14h à 18h
Samedi de 9h30 à 12h.
Fermeture le lundi et le jeudi.

Festival Rétro Game Alpes 2024 – 15ème édition

Du vendredi 10 au dimanche 12 mai 2024

Espace Claretière

En mai 2024, retrouvez la 15ème édition du Retro Game Alpes, l’évènement 100% amusement et nostalgie en région grenobloise.
Trois jours de fête autour des flippers, des consoles, des vieux micros et autres bornes d’arcade.
Le Retro Game Alpes, c’est un salon dédié à tous les nostalgiques et hautement recommandé
à tous les curieux qui voudraient (re)plonger dans l’univers du jeu vidéo et des salles d’arcade des années 70 à 2000.

Au programme, un voyage dans le temps avec une centaine de machines jouables, des gros pixels, des joysticks et des boules chromées.
C’est l’occasion pour petits et grands de partager un moment convivial sur les flippers et machines électroniques les plus emblématiques de cette époque dorée !

Pendant ces 3 jours, vous aurez accès :

  • à une multitude de consoles de jeu et ordinateurs, avec une sélection des meilleurs titres.
  • à des dizaines de flippers, babyfoots et bornes d’arcade
  • aux grands noms de cet univers, qui ont fait rêver des générations de joueurs : Nintendo, Sega, SNK, Gottlieb, Bally …
  • à toutes les licences emblématiques: Mario, Alex Kidd, Street Fighter, Pac Man, Tetris, Puzzle Bobble, Sonic …
  • à des tournois conviviaux sur consoles et flippers
  • une grande tombola avec : un flipper Ali de Stern (1980) à gagner Et un petite restauration sur place.

Retro Game Alpes 2024
Espace Claretière, Le Fontanil Cornillon (38)
Du 10 au 12 mai 2024
Vendredi :  14 h – 19 h

Samedi : 10 h – 19 h
Dimanche : 10 h – 17 h

Tarif : 4 euros / visiteur / jour pour un accès illimité à toutes les machines.
Gratuit avant 4 ans.

http://www.retro-game-alpes.com
Facebook : @RGAlpes
Twitter : @RetroGameAlpes – Hashtag #RGA
Instagram: @retrogamealpes

Troc de plantes de printemps

Dimanche 05 mai 2024

Sous la halle – de 10h à 12h00

L’association Plantes en Folie donne rendez-vous aux Fontanilois

Dimanche 05 mai matin sous la halle pour son troc de plantes de printemps. 

La rencontre attire toujours de nombreux amoureux des plantes et des jardins. L’esprit de ce troc est de mettre à disposition des plants, des boutures, des graines, des bulbes ou de petits arbustes et de les échanger. 

Ce Troc est également l’occasion de se renseigner sur les activités de Plantes en Folie mais surtout d’échanger en toute convivialité autour de la nature.

Un atelier enfants « impression de fleurs et cuisine à patouille » sera proposé.

Pour contacter l’association : plantesenfolie38@gmail.com

Bébé Bouquine, Bébé Comptine

Bébé Bouquine, Bébé Comptine

Samedi 04 mai 2024 

Médiathèque – de 10 h 30 à 11 h 00

Une animation à destination des tout petits pour un moment de plaisir autour d’histoires pour rêver et s’émerveiller et de comptines pour écouter, chanter et danser !

De 18 mois à 4 ans.

« Conférence soirée ciné/échanges Enseigner dehors»,

Vendredi 03 mai 2024
MJC – à 20 h

Venez découvrir un film sur l’école dehors et partager le retour d’expérience de l’école maternelle du Rocher dont les enfants des 4 classes pu vivre l’enseignement  en extérieur, par tous les temps !

Entrée libre et gratuite 

Étincelles

Étincelles

retour aux événements de l'Atrium

Du 21 au 30 avril 2024

Festival jeune public

Théâtre, conte, cirque, musique,
marionnettes, magie…

Après le succès de sa première édition, le Festival Etincelles dédié au jeune public est de retour avec une nouvelle programmation…
éclatante !

Spectacles, animations, ateliers de pratiques artistiques mêlant théâtre, marionnettes, conte, musique, cirque…
De nombreux artistes se succéderont sur la scène de l’ATRIUM et partout sur la commune pour éveiller, émerveiller, enthousiasmer et entraîner petits et grands dans l’univers du spectacle vivant !
Festival organisé par l’association Artémuse, en partenariat avec Alpes Concerts.

 

ATRIUM
1ter rue du Moulin
38120 Le Fontanil-Cornillon

💰TARIFS :
Spectacle : 7 € la place

Pass festival : 30 € pour l’ensemble des spectacles en salle(x 7)
Pass famille (4 entrées pour un spectacle) : 20 €.
Atelier d’initiation artistique : 10 € / atelier (attention, nombre de places limitées).

☎ Renseignements 06 08 87 71 10

✏ Réservations : theatreartemuse@gmail.com

PROGRAMME DU FESTIVAL

📆  Lundi 22 avril
👉10h30 « Disco Z »                    De 3 à 10 ans.
Concert musique et chansons. Avec Les Zinzins.
Durée : 50 minutes environ.
Tout un monde pour réveiller les oiseaux, les jardins publics, les écoles, les zoos, ton quartier, ma ville, tes parents, notre terre, tout l’univers. Un moment pour
que les enfants gardent leur coeur de gosse, avec du rythme yeah man, la guitare waouh, le clavier-ah-ah et les machines ska-boum.

📆 Mardi 23 avril
👉 10h30 et 17h30, « La légende du Capitaine Kalamar »              De 3 à 99 ans !
Théâtre, cirque, marionnettes et magie.
Avec la Cie Activ’Isère. Durée : 45 minutes
Le capitaine Kalamar va devoir trouver le remède pour sa maman, le capitaine Sardine, pirate légendaire, car un poulpe des mers s’est installé sur son coeur. Il va vivre des aventures sur des îles lointaines accompagné de ses amis, la tortue Ming et la poule Babethe.

.📆 Mercredi 24 avril
Ateliers de pratiques artistiques parents-enfants.
👉10h-11h – Atelier pop-up         À partir de 4 ans.
Avec La Cie Léopoldine.
Les participants réaliseront une carte pop-up. Ils s’expérimenteront ainsi au coloriage, découpage et collage, et partiront de l’atelier avec leur création.
👉11h30 – 13 h – Atelier conte-
Avec la Cie Inclassable.
Qu’est-ce qu’un conte ? Comment le raconter ? Il y a un conteur qui guide les personnages et l’histoire suit son cours. Mais sur un plateau… il y a aussi les comédiens qui ont leur avis ! À tour de rôle, les participant.es seront conteur, personnages, bruiteur et eux-mêmes ! Sur des improvisations guidées par le conteur, nous essaierons d’aller au bout d’une histoire ! Cet atelier permettra de s’amuser ensemble dans le corps et dans le jeu en comprenant la mécanique de création d’un conte théâtral et musical !
👉13h-14 h – Atelier mandala en laine-                                                À partir de 5 ans.
Avec la Cie Sloupy.
Les participants créeront leur propre mandala coloré à travers une technique de tissage simple et originale. Les enfants repartiront avec leur création !
👉14h45 -16h – Atelier marionnettes –                            De 3 à 6 ans.
Avec la Cie Sloupy.
Les enfants crééront leur marionnette chaussette, apprendront à lui donner vie et rentreront à la maison avec leur nouvelle amie !

📆 Jeudi 25 avril

👉 10h30 « Au dodo loupiot » – De 6 à 36 mois.
Conte et chant. Avec la Cie L’Etoile et les fils.
Durée : 30 minutes.
Dans la forêt belle, il y a la famille Loup et cette nuit-là, Loupiot le petit dernier ne dort pas. Dehors, ça craque, ça bzzz, ça ulule. Il a peur. Qui fait tout ce bruit? Il sort sa truffe et part à l’aventure pour découvrir qui se cache derrière les feuillages. Sur son chemin, il fera connaissance avec
un renard, une abeille, un poisson, une chouette, un crapaud, un hérisson et une souris.
Chaque animal, matérialisé par un cube graphique, lui offrira une histoire, une comptine ou une berceuse pour l’accompagner au pays des songes. En plus du sommeil, il trouvera des copains !

👉14 h « À trop presser les nuages »                                        De 7 à 99 ans !
Durée : 40 minutes.
À l’école, on dit de Kady qu’elle est tarée. Gédéon n’est pas loin de le croire, lui aussi. Forcément, que penser d’une fille
qui contemple les flaques d’eau pour y voir un petit bout de monde à l’endroit, qui essaie de marcher à cloche tête et qui parle à un arbre qu’elle a prénommé Bernard ?
Pourtant, Gédéon est intrigué par Kady, il l’observe, la suit, l’imite. Ensemble ils discutent, rient, imaginent un monde
moins cruel. Et si, après tout, Kady n’était pas aussi tarée
qu’on le dit ? Et si Gédéon découvrait un autre monde à travers le regard de son amie ?

📆 Vendredi 26 avril
👉10h30 « Le tour du monde de Michel»                                          De 3 à 10 ans.
Durée : 35 minutes.
Au moment d’aller se coucher, tous les enfants réclament une dernière histoire. Michel lui, va plutôt trouver une idée : celle d’accomplir un voyage d’aventures…comme les héros des histoires de son grand-papi Jules ! Alors il prépare sa valise, prend son canon à patates, et part
en ballon, car c’est bien sûr le meilleur moyen de voyager dans le ciel ! D’objets insolites en rencontres inattendues,
saura t’il retrouver son chemin ? Il faut y croire, parce qu’avec une histoire, on n’est jamais seul sur terre, ni dans l’univers ! Amélyre vous embarque avec Michel pour un tour du monde de l’espace, dans un spectacle drôle, conté et chanté.

👉17h 30 « L’ourse »                        De 6 à 99 ans !
Conte. Avec la Cie Inclassable. Durée : 35 minutes.
Connaissez-vous l’histoire de Peau d’Âne ? L’Ourse est un conte plus ancien encore. Il commence …eh bien… mal ! Un roi veut marier sa fille, mais la princesse Pretiosa
fuit son destin incestueux sous la forme d’une ourse sauvage, si si !
Et moi, conteuse, je vais guider Pretiosa, aidée – enfin la
plupart du temps ! – par trois comédiennes à détourner le chemin tout tracé de ce conte célèbre !

📆 Samedi 27 avril
👉 10h30 « Les trois petits cochons » –                                      De 6 à 36 mois.                      Théâtre et marionnettes. Avec JSBG Prod. Replongez dans un des plus grands classiques du conte jeunesse.

Il était une fois, trois petits cochons qui partirent ensemble de leur maison. Incapables de s’entendre, le premier se construit une maison de paille, le deuxième se construit une maison de bois, et le troisième se construit une maison de brique et de ciment ; mais le
Grand méchant loup rôde, et il a faim…
Un spectacle drôle et ludique pour les tout petits qui mêle découverte des sens et émerveillement.
👉14 h « Livère »                           De 8 à 99 ans.
Lecture théâtralisée. Avec la Cie A corps dissidents.
Durée : 45 minutes.
Livère porte bien son nom : c’est une jeune fille rude qui glace son entourage par son effronterie et son désir d’indépendance.
Mais quand son père l’embarque dans sa nouvelle histoire d’amour, elle se voit imposer une belle-mère méfiante et un nouveau frère temporaire. Ce dernier est
tout autant effrayé par l’adolescente qui l’entraîne dans ses jeux dangereux qu’attiré par la droiture de cette soeur lumineuse.
👉17h30 « Le goûter de l’impro » De 7 à 99 ans !
Théâtre d’impro. Avec Latiag.
Durée : 50 minutes.
Spectacle d’improvisation théâtrale pour enfants, suivi d’un goûter. Les enfants choisissent les thèmes des saynètes, interagissent avec les personnages,
interviennent pendant le déroulé du spectacle et participent en direct aux histoires !
Des péripéties qui captivent les enfants… Sans oublier les parents qui se laissent aussi prendre au jeu !

📆 Dimanche 28 avril
👉11h « Grève »                          De 7 à 99 ans !
Lecture théâtralisée. Avec En Attendant les lucioles.
Durée : 35 minutes environ.
Simon a une quarantaine d’années. À la suite d’un grand chagrin, il n’arrive plus à trouver la moindre énergie pour se lever, reprendre son travail ou en chercher un autre.
Bref, il se laisse aller. C’est compter sans ses deux filles, Natacha et Pauline, bien décidées à le réveiller, à le secouer, à exiger qu’il s’occupe de lui et éventuellement d’elles. Pour cela, elles sont prêtes à employer les grands moyens. Une grève, par exemple, et un ultimatum.” Une pièce en six scènes pour évoquer la peur, la tristesse, l’impossible deuil d’un être cher mais aussi le pouvoir du langage et des mots pour continuer à vivre malgré tout.

Stage Hip Hop Perfectionnement – MJC

Atelier de perfectionnement Hip Hop avec Hsissou, Junior et Atina

Danse Hip Hop : Bboy Hsissou (Firecorp X Hors Normes Crew) et Junior (Pokémon Crew) !!

Invités par Atina, animatrice de Hip Hop de la MJC, ils feront découvrir la danse de haut niveau aux enfants de l’Agglomération.

Leurs démonstrations seront suivies de 3 ateliers de 10 participants, ateliers ouverts aux enfants de niveau technique avancé.

NB : parents et public intéressés seront les bienvenus.

Inscriptions : https://www.mjc-fontanil.fr/articles/144676-atelier-de-perfectionnement-hip-hop-avec-hsissou-junior-et-atina

Heure du Conte

Heure du Conte

Mercredi 10 avril 2024

👉 Médiathèque – 14 h 30 

Une animation autour de la lecture de contes.

À partir de 4 ans – sans réservation.

Bach en fête

Du 17au 19 novembre 2023

Spectacle / Projection cinéma / Animations

Qui était Charles-Joseph PASQUIER dit « Bach » ?

Né en 1882 au Fontanil-Cornillon, et décédé en 1953 à Nogent-le-Rotrou, le comique-troupier laisse derrière lui un riche répertoire de chansons, de films et de sketches. Véritable star de l’entre-deux guerres, artiste complet aux multiples facettes, il est aussi le témoin d’un époque, celle du début du XXe siècle, des poilus et des années music-hall.
À l’occasion des 70 ans de sa mort, la Ville du Fontanil-Cornillon présente un programme événementiel de trois jours célébrant la vie et l’œuvre du fantasque Bach.

VENDREDI 17 NOVEMBRE 2023

SPECTACLE « Bach, un artiste »
Un parcours d’artiste au milieu des tumultes de l’Histoire

À 19 h, en salle du Conseil et des Mariages

Le spectacle retrace la vie de Bach, depuis ses débuts à la fin du XIXe siècle jusqu’aux années d’après-guerre, en 1945, dans sa carrière d’humoriste, chanteur, acteur et parolier. à travers les différents épisodes de sa vie, ce sont les déboires, les aspirations et les espérances d’un artiste auxquels les spectateurs assistent. à travers la vie d’un homme, c’est l’histoire dans la grande Histoire qui est mise en exergue. L’occasion de replonger dans le passé d’un homme, d’un village, d’un pays dans une atmosphère légère et enjouée, au parfum d’antan.

Texte et mise en scène : Elodie David.
Avec les comédiens professionnels et amateurs d’Artémuse.
Avec la participation de la chorale de Fonta Musique, dirigée par Pierre Van Baaren.
Entrée libre et gratuite.

SAMEDI 18 NOVEMBRE 2023

PROJECTION CINÉMA
« Le cantinier de la coloniale »

À 14 h, en salle du Conseil et des Mariages

1937 – Lorsque, sur un scénario et des dialogues signés Yves Mirande, Saturnin Fabre, en cabochard capitaine de régiment, tente de faire marcher au pas le fantasque Bach, le choc est délirant à souhaits ! Bach, l’un des premiers trouffions du cinéma arrive, sème la pagaille et pousse la chansonnette. Mais lorsque ce modeste et vieux soldat d’infanterie de marine touche un très gros héritage, les ennuis commencent.

Durée : 1 h 45 – Entrée libre et gratuite.

DIMANCHE 19 NOVEMBRE 2023

ANIMATIONS dans le centre-village
Matin

Orgue de Barbarie / Animation musicale
De 10 h à 12 h – Place de la Fontaine

Avec la participation des commerçants qui présenteront des produits en hommage à Bach !

  • Boulangerie « Les Délices de Lucas » // Pain spécial
  • La « Brasserie » // Vin chaud
  • Boucherie Bichon // Recette spéciale Bach
  • Tabac-Presse P. Gaillard // Vitrine et objets anciens
  • Cartes postales anciennes // Ouverture spéciale le dimanche

Du 14 au 24 NOVEMBRE 2023

La Médiathèque fête Bach !

Les lecteurs sont invités à consulter librement sur ordinateur près de 15 documents d’archives (coupures de presse, bulletin de déclaration, lettres…) ou encore à écouter 46 chansons du comique-troupier.

À lire à la médiathèque :
Oh… punaise ! Bach, 50 ans de rigolade, de Maurice SALTANO, éditions Publialp, 1998

SUR LES TRACES DE BACH

Charles-Joseph Pasquier dit « Bach » est inhumé sur la commune. Vous pouvez visiter sa tombe au cimetière.

Statue de Bach, rue Fétola, en face de la mairie

Pour tout savoir de Bach

Henry Laverne et Bach, les compères

Charles-Joseph Pasquier, dit Bach, naît le 9 novembre 1882 au Fontanil-Cornillon.

Petit, le corps enfoncé dans un uniforme trop grand, la barbe rare, avec une voix mince, aigrelette même, Bach, comme tant d’autres, aurait pu passer inaperçu mais voilà : son rire est communicatif et son jeu est d’une grande finesse. De plus, il a ce don unique des grands comiques : celui de paraître moins intelligent que le moins intelligent de ses auditeurs.

Il commence sa carrière d’artiste en 1899, sur la scène des Variétés, à Montluçon (Creuse – 23).

On le sait au Casino de Grenoble en 1901, à Nice, Aix-les-Bains, Rouen, Lyon, en 1902, à Nîmes, Montpellier, Avignon, en 1903, au Chanteclair entre 1909 et 1911 (il a alors 27, 28 ans), au Libre Échange, en 1911 et puis à l’Eldorado à partir de 1913.  Il y chante alors les chansons du soldat malgré lui : « Avec Bidasse », « La Caissière du Grand Café » et ces autres succès que, ou lui, ou Polin créèrent de mois en mois, d’années en années.

Il rencontre un grand succès avec la chanson « Quand Madelon« , adoptée par les poilus dans les tranchées, puis érigée en symbole.

Après la guerre, il se tourne vers la revue. Il est aux Folies Bergère, entre 1919 et 1924 (où il en mène pas moins de sept), à la Gaîté-Rochechouart en 1927, au Casino de Paris en 1929, avec Harry Pilcer et Marie Dubas (dans la revue Paris qui charme), à l’Éden-Concert entre 1929 et 1933 mais plus en comédien-chanteur que chanteur.

A partir de 1927, il fait équipe avec Henry Laverne pour monter des sketches – qu’ils jouent devant un rideau ou avec un décor minime. Les titres en disent longs sur leur contenu : « À la poste », « Au bureau des naissances », « Au cinéma » ; « Chez l’apothicaire », « [Chez] l’avocat », « Le boucher », « Le chapelier », « Le coiffeur, « Le contrôleur des contributions », « Le costumier », « Le juge », « Le peintre », « Le percepteur », « Le photographe »… « En chemin de fer », « Réunion électorale », « Les travailleurs du chapeau« , etc. D’un de ces sketches, Tout va bien (1931), Paul Misraki s’inspirera pour écrire sa chanson : « Tout va très bien, Madame la Marquise » et le grand Fernand Raynaud n’hésitera pas à leur emprunter leur « Toto, mange ta soupe« .

Bach et Laverne enregistrent plus de 150 sketches entre 1928 et 1938. Le plus connu aujourd’hui est sans doute « Z’allo ! Z’allo ! ».

Entre 1930 et 1947, il tourne dans dix-neuf films dont treize sous la direction d’Henry Wulschleger, son ami, qui sera non seulement son réalisateur attitré mais qui ne tournera rien d’autre sans lui jusqu’à sa disparition en 1939. Auparavant Wulschleger avait été, entre autres, coréalisateur de Cavalcanti dans le dernier film muet de ce dernier, Capitaine Fracasse (1929).

Le premier film dans lequel Bach apparaît sur le grand écran, en 1930, est réalisé par Joe Francis et Jean Toulout et s’intitule Le Tampon du capiston. Bach y joue le personnage de Cochu aux côtés de son compère d’alors, Henry Laverne (capitaine Reverchon) mais aussi en compagnie d’Hélène Hallier (Yvonne) et de Charles Prince (Maître Pouponnet).

La même année, il tourne son premier grand film sous la direction de Wulschleger, La prison en folie, avec Suzanne Dehelly et Noël-Noël.

En 1931, il est dans une pièce d’André Heuzé et de Pierre Weber, En bordée, filmée par Wulschleger, avec Suzette Comte, Teddy Parent et Sim Viva.

Puis c’est L’affaire Blaireau d’après Alphonse Allais. – Wulschleger toujours. Bach en Blaireau (qui d’autre ?) ; Alice Tissot en Mademoiselle de Hautperthuis ; Charles Montel en Taupin et Renée Veller en Mademoiselle de Charville

En 1932, c’est L’enfant de ma sœur avec Antonin Artaud qui, contrairement à la légende, n’a pas tourné que dans des films noirs.

La même année, il est de la distribution du Champion du régiment avec Raymond Aimos. – Scénario de Fernand Beisser et de Jacques Bousquet.

En 1933, Tire au flanc avec une toute jeune Simone Simon puis dans Bach millionnaire.

En 1934, d’après Courteline, il est le Guillaumette du Train de huit heures quarante-sept ; avec Charpin en Hurluret, Chepfer en officier alsacien et Fernandel en Croquebol.

Au côté d’Antonin Artaud, encore, la même année : Sidomie Panache (avec Florelle et Monique Bert).

En 1935, Bout de chou, aux côtés de Pierre Brasseur et de Tania Fédor puis dans Debout là-dedans !

En 1936 il est dans Bach détective (dirigé cette fois-là par René Pujol)

En 1937 dans Le Cantinier de la coloniale aux côtés de Saturnin Fabre.

En 1938 dans Gargousse (avec Saturnin Fabre, à nouveau) et puis dans Mon curé chez les riches (dirigé par Jean Boyer, le fils de Lucien Boyer, ce dernier étant l’auteur de « La Madelon de la Victoire »).

En 1939 dans Le Chasseur de chez Maxim’s de Maurice Cammage et dans Bach en correctionnelle.

Il disparaît au cours de la Guerre puis revient, à 65 ans, dans Le charcutier de Machonville de Vicky Ivernel (1947) et, pour son ultime rôle, dans Le Martyr de Bougival de Jean Loubignac, d’après la pièce de Jean Guitton, Et la police n’en savait rien.

Il remonte sur scène en 1948 puis en 1950. Une cécité temporaire l’empêche de continuer. Il écrit, se repose et décide finalement de prendre sa retraite non sans faire une ultime tournée en 1952 et se joindre à la distribution du Martyr de Bougival, troupe d’Henri Ménager, en 1953. C’est d’ailleurs au cours de cette tournée qu’il meurt, d’une angine de poitrine, à Nogent-le-Rotrou, le 24 novembre 1953.

Bach est inhumé au cimetière du Fontanil-Cornillon, dans le village où il est né.

L’histoire de cette chanson est singulière. Composée en 1914, elle peine à trouver son public, peu disposé à la recevoir dans le contexte des cabarets parisiens. Ce n’est que pendant la guerre, dès 1916, portée par Bach, qu’elle prend une dimension toute nouvelle pour devenir « La Marseillaise » des Poilus.

Des débuts inaperçus

Dès la fin de 1913, Bach, comique troupier en vogue dans les lieux de spectacles à Paris, va trouver son ami parolier Louis Bousquet pour qu’il lui propose une chanson à interpréter en public. Il entraîne ce dernier chez Camille Robert un compositeur à cette époque sans grand succès. Sur l’insistance de Bousquet et de Bach, Camille Robert sort de ses tiroirs des mélodies déjà composées. Sur l’une d’elles, Bousquet fredonne Madelon, Madelon,… Quarante huit heures plus tard les couplets de la chanson sont écrits.

Persuadé de l’intérêt musical et populaire de ce qu’il venait d’entendre, Bach décide de la mettre à son répertoire. Il l’interprète le 23 avril 1914 à l’Eldorado, un café-concert parisien où elle figure au programme pendant un mois avant d’être retirée par manque de succès.

L’envolée de la chanson

Le 3 août 1914, la Grande Guerre éclate. Bach est appelé sous les drapeaux le 20 février 1915 au 140e régiment d’infanterie de Grenoble. Après trois mois de classe, il est versé à la 14e section d’infirmier.

Son travail ne le passionne guère. Lorsque le médecin sous l’autorité duquel il est placé apprend qu’il a devant lui le célèbre comique troupier des cabarets parisiens connu sous le nom de Bach, il intervient auprès de sa hiérarchie pour que le soldat soit pourvu d’une nouvelle mission : divertir  les soldats que l’on appellera bientôt les « Poilus ».  Affecté dans ce qui sera appelé le « théâtre aux armées », Bach part pour le front de l’Est pour amuser les soldats en repos dans les villages.

Les premières interprétations de « Quand Madelon » face aux soldats ne rencontrent dans un premier temps qu’un succès mitigé. Tout bascule le 16 juin 1916. A Etival, dans les Vosges,  le comique troupier interprète « Quand Madelon » devant un public de soldats. Dès lors, la chanson prend une autre dimension.

Bach poursuit sa tournée des cantonnements sur le front des Vosges et devient le « commis voyageur de la Madelon ». D’autres artistes et chanteurs s’engouffrent dans la notoriété de la chanson mais ce sont surtout les Poilus eux-mêmes qui feront de « Quand Madelon » un hymne militaire, porteur d’espoir et de réconfort, jusqu’à la fin de la guerre en 1918.

Les symboles de la Madelon

Plusieurs sources et facettes, parfois très différentes mais complémentaires, ont contribué à forger la figure de la Madelon.
La chanson s’inspire d’une femme rencontrée par Bousquet dans une taverne. « Son rire, sa bonne humeur toujours égale, ses grands yeux remplis de malice c’était ‘‘tout l’mal qu’elle sait faire’’». La Madelon est une figure de la jeune femme honnête, avenante, souriante, qui réchauffe les cœurs.
Dans les tranchées, les Poilus voient en Madelon leur propre fiancée, laissée au pays. Elle incarne le retour au foyer tant attendu.

Peu à peu, la Madelon se dépersonnalise pour devenir un symbole.

Dès 1917, avant même la signature de l’armistice du 11 novembre 1918, les autorités civiles et militaires, garantes de l’expression des valeurs patriotiques, utilisent la force symbolique de « La Madelon » pour donner du sens à l’action qu’elles développent. Le 14 juillet 1919, « Quand Madelon » est associée à « La Marseillaise » lors de la commémoration de la Fête Nationale. 

La Grande Guerre est finie, il faut reconstruire. Rapidement, les associations d’anciens combattants et victimes de guerre utilisent la chanson pour rassembler. Les paroles de la chanson sont étudiées à l’école, et « La Madelon » entre dans le patrimoine des chants patriotiques sauvegardés dans les mémoires.